Résumé : |
Ce nouveau numéro, en librairie dès le 5 septembre, s’attaque à quelques tabous de notre société : l’alcool au travail (chez les médecins et les policiers), la puissance d’un lobby ardennais, la concertation dans le secteur culturel, le salafisme ou la parentalité chez les handicapés. L’édito quant à lui dévoile un autre sujet houleux, touchant le secteur médiatique cette fois-ci : la diversité au sein des rédactions.
Médor fait partie, comme tant d’autres, des médias aux rédactions trop homogènes. Le reconnaître explicitement est un premier pas. Nous avons déjà progressé sur la question de la parité de genre (lire l’édito du numéro 7). Le défi à relever est important. La diversité ne doit pas consister à faire écrire des Maghrébins sur Molenbeek ou des handicapés sur le handicap, mais bien à collaborer avec des journalistes de tous horizons, origines, âges, background social,... sur tous les sujets. Et veiller à la façon dont on aborde la diversité dans notre traitement de l’info.
Médor œuvre à devenir une rédaction «?trait d’union?», qui raconte, mais aussi incarne, les versants et détours de notre société et permet aux lecteurs de (re)connaître l’autre, dans sa différence, de couleur, de revenu, d’éducation, de culture, de sexe mais aussi de pensée. Autant le dire : tout ou presque reste à faire.
Ce que raconte ce Médor #12
Ce numéro automnal traque les luttes de pouvoir à l’œuvre dans les forêts ardennaises, affronte la tempête créée par un projet culturel bulldozer, fait connaissance avec une directrice de prison, des salafistes et un couple de rifains, interroge la BD féministe comme phénomène de mode, souligne les conséquences du changement sur la loi «?caméras?» et scrute la place de l’alcool dans deux professions clés : médecin et policier, premier grand volet de notre enquête ouverte illustrée par Lucie Castel. |